Amitié, vieillesse et quête de soi

Grégoire et le vieux libraire de Marc Roger

Ancien libraire, Monsieur Picquier s'est vu contraint de déménager 3 000 livres dans son nouveau petit chez-lui.

Oui mais voilà, il ne peut plus profiter seul de sa passion, puisque la maladie de Parkinson l'empêche de lire.

Il va devoir demander de l'aide à l'apprenti-cuisinier Grégoire.

Le vieux maître va lui faire partager ses joies de la lecture, et plus.

Ce livre est la rencontre inattendue et merveilleuse entre un adolescent à mille lieux des livres et un vieux libraire amoureux de sa richesse : les livres.

Mon avis

Grégoire et le vieux libraire est un roman que j’ai lu d’une traite.

Grégoire est factotum soit un homme à tout faire dans un EHPAD.

Il a dix-neuf ans, sans diplôme et il a envie de faire plaisir aux gens en s’acquittant du mieux que possible de sa tâche.

Par hasard, il rencontre Monsieur Picquier, ancien libraire, atteint de la maladie de Parkinson.

Entouré de plus de 3000 livres dans sa petite chambre, Monsieur Picquier se sent seul. Il va trouver en Grégoire ce qu’il appelle un passeur, un relais, en lui donnant goût à la lecture et à la littérature… l’un est à l’aube de sa vie tandis que l’autre va sur le déclin.

L’un a vécu de mots, de lettres, de littérature, l’autre n’a pas ouvert un livre depuis le collège. Et pourtant, entre ces deux-là va naître une amitié indéfectible dans laquelle se mêle des sentiments forts et complexes.

Certains passages sont touchants, émouvants. Monsieur Picquier est espiègle, plein d’humour, bourré de ressources, d’une belle finesse d’esprit.

Quant à Grégoire, j’ai aimé son évolution tout au long du roman. D’abord réfractaire à toute forme de littérature, il va se laisser piéger et trouver une sorte de révélation dans son rôle quotidien à la maison de retraite.

Avec Grégoire et le vieux libraire, j’ai apprécié un roman touchant qui évoque le passage du temps et qui montre que la littérature peut beaucoup contre la déliquescence du corps et de l’esprit.

Résumé

Juste un petit peu rocambolesque à la fin, mais ne dit on pas qu'il faut savoir garder une part de rêve.

Note

16/20