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Acceptation, amitiés, touchant...

Dernière mise à jour : 30 mai 2021



Il a quarante ans, il est marié, directeur commercial et père de deux enfants.

Elle a vingt ans, elle n’est rien et elle n’a personne, que lui.

Quand elle essaie de mourir, il l’envoie loin, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui.

Pour sauver sa famille aussi.

C’est l’histoire d’un nouveau départ dans un village de montagne, l’histoire d’un hôtel, de saisonniers qui vivent ensemble, qui se jaugent, se méfient, se repoussent…

C’est l’histoire d’amitiés, de doutes, de colère, de rancœur, d’amour aussi.

C’est l’histoire des autres… ceux qu’on laisse entrer dans sa vie… ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.


Mon ressenti

Voici l'histoire du troisième livre de Melissa Da Costa. Autant prévenir tout de suite, je l'ai dévoré.

"Je revenais des autres" décline sous de nombreux angles, des mots importants comme : amitié, résilience, acceptation de soi.

Puis, pose des questions comme :

Et si l’enfer ce n’était pas les autres ?

Et si les autres, ces fameux autres, nous guérissaient plutôt qu'ils nous détruisent ?

Je m'étais préparée à vivre des moments intenses, j'ai bien fais sachant que cette auteure ne laisse pas son lecteur indemne.

Ambre jeune femme d'une vingtaine d'années, refuse la vie, refuse la médiocrité de ses parents, se jette dans un amour guère possible puis, contrainte et forcée découvre le monde des saisonniers de la restauration.

Ce monde où il existe une autre façon de vivre, celle des amitiés qui se font et se défont sans que ce soit forcément une rupture, des personnes et des comportements qu’il faut éviter, de chaleureuses relations de confiance, de l’attention portée aux autres, des discussions pour s’expliquer, de la camaraderie.

Et puis il y a la montagne, la dure vie des saisonniers, ce qu’est un petit village alpin hiver.

Personne n'entre par hasard dans le monde des saisonniers.

Auraient t'ils tous leurs gamelles qu'ils viennent enfouir au creux des montagnes au cours d'une saison d'hiver ? Tout est possible...

Dans ce roman, les protagonistes apprennent que les rencontres souvent dues au hasard, sont des offrandes semées ça et là sur leur route.

Qu’il faut savoir les recevoir !

Personne ne sait où va son chemin, mais Mélissa Da Costa confirme, que l'on marche mieux quand notre main serre une main amie.

Au début, j’ai pensé que ce serait un roman plutôt agréable, avec une belle fin.

Je me trompais, ce roman balaie la vie d'un groupe où tout ne se passe pas bien, où l'on peut s'aimer mais aussi se haïr.

Au début, je pensais que ce roman, s’oublierait sitôt fermé.

Je me trompais, certains personnages par leurs réflexions, gestes, sentiments, agissements, restent gravés dans ma mémoire.

Un récit doux et dur, dont je retiens qu'il faut saisir les offrandes de la vie.

Avec regret, je quitte cet opus bien écrit, captivant et touchant.




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