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Poétique, sensible, malicieux



Rêveur déchu du 21e siècle, Alexandrin a perdu ses papillons.

Vous savez, ceux qui virevoltent au creux de nos ventres endormis lorsqu’on tombe amoureux. Ceux dont le doux bruissement nous émerveille.

Au détour d’un hasard, la jeune Marie croisera sa route et l’aidera à renaître.

Mais Marie porte en elle un silencieux fardeau avec lequel il devra composer avant de réentendre ce doux murmure.

Contraints de se cacher, bravant les interdits, nos amoureux se dessineront un monde à part.

Jusqu’à ce que…


Mon ressenti


Je connais depuis une dizaine d'années le monde des mots à travers les chansons de l'auteur-compositeur-interpréte Barcella (avec deux L pour vous faire voyager ! )

Je découvre avec ce livre le monde de l'écrivain qui a gardé ses deux L et m'a une nouvelle fois fait voyager dans son nouveau monde, une jolie découverte tout en douceur et en rêve.

Imaginez, levez les yeux choisissez un nuage, un gros tout blanc et tout doux puis, installez-vous et laissez vous porter dans le monde des "Papillons".

Si le début du livre n'offre pas la meilleur image de la femme au risque de se faire envoler les Papillons pour toujours, l'auteur va se rattraper.

Par les mots d'Alexandrin (ça ne s'invente pas), j'ai eu plaisir à entrer dans ce conte actuel où la poésie a une place de choix.

Le poète et Marie (l'anagramme d'aimer) vont se rencontrer et vivre un grand et tendre coup de foudre.

Ce dernier finira par tanguer car la vie ne réserve pas que des bonnes surprises, ne dit-on pas que les contes possèdent toujours leurs ogres, à vous de les découvrir...

Sous la plume de Barcella j'ai été transporté dans les turbulences des "Papillons" ou moins connus des lépidoptères, l'auteur a un art indéniable pour jouer avec les mots.

Il possède entre-autre celui des formulations imagées et porte notre imagination dans des lieux imprégnés de douceur et de magie.

Prose subtil, clichés du passé, expressions d'une époque lointaine en souvenir de l'enfance...

Un vrai plaisir où j'ai croisé et fredonné des airs et des paroles de Robert Lamoureux, Brel, Brassens, Bourvil, Piaf...

"Non je ne me souviens plus du nom du petit bal perdu, ce dont je me souviens..."

Ce livre est une bouffée d'air printanière offrant une belle place au rêve.

C'était bien...

Merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi de m'avoir permis de découvrir ce tendre roman.



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