La jeune Marie est pleine de doutes quant à son avenir.
À la faveur d'un sujet de stylisme dans le cadre de ses études en Arts Appliqués, elle s'interroge sur le destin de ses arrière-grands-parents, immigrés polonais arrivés en France dans les années 20.
Au fil des discussions qu'elle aura avec sa mère, la formidable transmission familiale va agir, comme un bond dans le temps, et être l'occasion de découvrir la vie de ses aïeux !
Cette plongée dans ses racines l'aidera à se construire.
Mon ressenti
Inconnue pour moi, j'ai rencontré Hania Raczak lors du salon du livre à Buzet (Lot et Garonne).
Une personne très agréable m'a présenté son opus.
De l'eau dans ses yeux Hania m'a raconté son histoire, l'histoire de la naissance de son livre et j'ai été séduite.
Ce roman choral est dédié à tous les jeunes lycéens ayant décidé de se lancer dans des études d'arts appliqués mais pas que... J'ai découvert à travers les chapitres, le vécu des émigrés de Pologne au début du siècle dernier.
Ce qu'ils ont enduré, leurs difficultés d'adaptation, la séparation, la faim, le froid... Des moments difficiles et des moments (plus rares !!! ) de joies.
Même si de (trop!!!) larges passages sont réservés aux difficultés rencontrées par l'étudiante Marie, au fil des lignes j'ai apprécié un texte agrémenté par la collecte de documents familiaux, de récits de souvenirs, ainsi que de voyages en Pologne et de nombreuses photos des protagonistes. Et oui, nous sommes ici en présence d'un récit autobiographique.
Lors de notre rencontre Hania m'avait confié : "ce livre est né en Pologne, j'ai eu le déclic à l'occasion de l'exposition artistique de mes œuvres picturales sur la terre natale de ma famille, je savais qu'il fallait l'écrire par devoir de mémoire de notre histoire, j'avais tout dans ma tête, il m'a fallu cette exposition pour que le déclic se fasse..." A quoi cela tient d’écrire un livre !!!
"Zofia" m'a apporté des moments émouvants d'échanges, ceux qui bousculent le regard que l'on peut porter sur le temps qui s'écoule, les identités et les destinées de chacun.
Merci Hania.