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Dépaysant, sensuel, historique

La mémoire sous les vagues de Laurence Couquiaud



Une photographe franco-japonaise vit le séisme du 11 mars 2011 à Tokyo.

Sans nouvelles de sa grand-mère, elle part à sa recherche dans la zone sinistrée par le tsunami.

A Yokohama en 1863, O Kanekichi, geisha de renom, divertit les membres de la communauté occidentale naissante.

Elle se lie à un peintre célèbre et à son associé, photographe immortalisant le Japon en voie de disparaître.

Les destins de leurs familles s'entremêlent au fil de grands événements historiques, de tragédies et de rencontres amoureuses.

Du passé et de la boue surgissent des vestiges, des images, le choix d'occulter les souvenirs ou la nécessité de les transmettre.


Mon avis

Une première, je ne lis jamais d’ouvrage en relation avec le pays du Soleil levant.

Je livre à chaque fois une bataille pour retenir les noms des protagonistes et des lieux.

En ces temps différents… j’ai fait une exception et j’ai bien fait.

Au cours des chapitres, je suis parti à la rencontre d’une civilisation et appris un grand nombre de choses sur ce pays.

Sa vie, sa souffrance vécue notamment au cours du séisme du 11 mars 2011, le tsunami qu’il a provoqué et l’accident nucléaire, qui ont eu des conséquences tragiques, laissées des séquelles toujours béantes et loin d’être achevées.

Outre les faits historiques du pays et de la ville de Yokohama, l’auteur a inséré avec brio la vie et les souffrances d’une famille japonaise.

De 1860 à nos jours « La mémoire sous les vagues » nous imprègne des us et coutumes japonaises. L’auteur nous précise dans ses notes, que les grands faits historiques relatés sont authentiques tout comme les personnages croisés dans le récit.

J’ai ainsi découvert l'histoire et la vie de l'illustre geisha Okanekichi, du principal artisan du développement de la photographie au Japon puis, du créateur d’un genre nouveau incroyablement populaire à la fin du 19e siècle et encore de nos jours : le manga.

J’ai eu plaisir à découvrir ce monde inconnu ainsi que les deux époques qui se rejoignent au dernier chapitre.


Résumé

Laurence Coquiaud a mis beaucoup de beauté et d'empathie dans ses descriptions. Celles-ci font appel aux sens, empruntant la délicatesse nipponne. Une ode à la mémoire, à l'espoir, au renouveau après une telle catastrophe naturelle et humaine…




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