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Génocide, espoirs, Arménie



Résumé


L’odyssée tragique et sublime de deux petites filles rescapées du génocide arménien.

1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans et sa petite sœur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs.

Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.

Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente.

Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ?

Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?


Mon ressenti


J'ai toujours voulu connaître l'histoire du génocide arménien.

Pourquoi cette haine, pourquoi ce génocide, que sont devenus les arméniens survivants à ce massacre ?

Avec le livre de Ian Manook, j'ai eu une grande partie de mes réponses.

Cet opus est bien documenté tout en étant romancée.

La romance facilite la lecture et permet de suivre les pérégrinations d'Araxie et Haïganouch ainsi que la triste histoire subit à cette époque par les chrétiens d'Orient.

J'ai imaginé ces deux petites filles perdues dans une guerre où les nombreuses violences vont les dépasser et finir par les séparer.

Araxie et Haïganouch vont pourtant savoir faire preuve d'organisation et d'ingéniosité afin de survivre à travers le cahot des adultes.

J'ai appris leur histoire, mieux déterminé les contours géographique de l'Arménie, pris connaissance des conflits géo-politiques et malheureusement des horreurs d'un génocide dont Adolphe Hitler s’inspirera quelques années plus tard suivant l'auteur.

Les descriptions de lieux et d'ambiance sont réussies, les personnages ne laissent personne insensible.

Le rythme est vivant, certains chapitres ne faisant que deux pages alors que d'autres en font dix fois plus. On est emporté par la force du récit, tétanisé par les rebondissements, subjugué par l'histoire.

De 1915 à 1939, c’est autour de l’enfance romancée de sa propre grand-mère dont la déportation a duré plus de six mois que Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian a construit cette saga historique et familiale.

Un roman plein d’humanité inspiré de la vie de plusieurs Arméniennes et Arméniens que l'auteur a connu dans son enfance.

Ce roman n'a pas vocation à faire ou refaire l'histoire. Simplement raconter leurs histoires où souffle le vent furieux de l’Histoire.

J'ai hâte de les retrouver pour le second tome de cette trilogie qui débutera en 1939.

Je referme ce roman, avec cette phrase en mémoire : « Puis l'idée fracassante lui vient que chacun de leurs bourreaux a été, un jour, cet enfant innocent promis à l'amour et à la paix. »

Je serai au rendez vous afin de lire encore cet oiseau bleu.

Guenatz !









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