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Racisme, résilience, immigration



Le destin déchirant d'une famille d'immigrés aux prises avec son identité.

Début des années 1920, dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par un riche étranger. Lorsqu'elle tombe enceinte et apprend que son amant est déjà marié au Japon, elle refuse la solution qu'il lui propose : devenir son épouse coréenne.

Ce refus est le point de départ d'un exil qui s'étendra sur quatre générations.

Pour éviter la ruine et le déshonneur à sa famille, Sunja épouse Isak, un pasteur chrétien qu'elle connaît à peine et qui lui propose une nouvelle vie au Japon.

S’étendant sur huit décennies et quatre générations, découvrez le récit épique d'une famille rejetée par deux pays, aux prises avec l'histoire et secouée par des questions d'identité, d'amour, de mort et de survie.


Mon ressenti


Je lis très peu de livre issu de la culture asiatique avec celui ci je n'ai pas été déçu.

D'abord, je me suis interrogé sur le titre, que peut bien vouloir dire Pachinko ?

Le pachinko est un appareil pouvant être décrit comme un croisement entre un flipper et une machine à sous, plus de cinq millions de machines sont dénombrées au Japon, un phénomène incontournable au pays du Soleil levant.

Ce jeu populaire, est l'un des fils rouge de ce livre.

L'auteure n'a pas lésiné sur les détails, avec une écriture fluide elle aborde un grand nombre de problématiques rendant ce livre très vivant.

Au travers de quatre générations d'une famille coréenne, j'ai suivi leur migration de la Corée vers le Japon, la colonisation de la Corée par le Japon, les difficultés de leur intégration, leurs joies, leurs peines, leurs résiliences... J'ai constaté l'existence de l'histoire coloniale de la chrétienté, j'ai pris connaissance de la vie dans le Kabukicho (quartier chaud de Tokyo), je me suis perdu dans une grande partie de poker et surtout j'ai beaucoup aimé Sunja, sa famille, son émancipation...

Pachinko est une riche découverte qui m'a apporté beaucoup de surprises et d’émotions.

J’ai aimé suivre pendant quatre-vingts ans cette famille, leurs valeurs, leurs difficultés à trouver leur place dans la société japonaise en tant qu’immigrés.

L'histoire se termine les événements n'ont pas tous été positifs, la dernière page a été difficile à tourner,

je quitte Sunja et je garde un précieux souvenir de ses choix de vie.


J'aurai aimé un lexique japonais-français, une carte géographique des deux pays. Je me suis parfois perdu dans les rues des différentes villes évoquées et dans le nombre grandissant de protagonistes.




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