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Historique, suspense, découverte

Le ciel de la chapelle Sixtine de Léon Morell




Marqué depuis sa plus tendre enfance par une rencontre avec Michel-Ange, Aurelio, un jeune paysan, se rend à Rome pour se mettre au service du plus grand artiste de son temps. À 33 ans, Michel- Ange s'estime davantage sculpteur que peintre ; pourtant, Jules II, le « Papa terribile » de la Renaissance, s'obstine à lui confier la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine.

Michel-Ange réussit le tour de force de réaliser ces fresques qui feront sa gloire.

Une prouesse qu'il doit au soutien d'Aurelio, sa muse, mais également à la réalisation en parallèle d'une mystérieuse commande qui pourrait bien lui coûter la vie : une sculpture de l'un des personnages les plus sulfureux de la cité éternelle.

Sans jamais s'éloigner de la vérité historique, Léon Morell retrace la période romaine de Michel-Ange.

Un roman, à mi-chemin entre la biographie et le thriller, décrivant sans compromis l'ambiguïté d'une Rome entre grandeur et décadence.


Mon avis

Après avoir tourné la dernière page de ce pavé de 600 pages, je confirme : oui, j’ai beaucoup aimé, simple comme constat me direz-vous.

Il est difficile de donner un avis sur ce livre qui outre le côté triller, relations humaines entre Michel Ange et ses ouvriers, aborde avec abondantes précisions, un bon nombre d’aspects techniques sur la réalisation des fresques de la chapelle Sixtine, l’un des plus grand chef d’œuvre de la Renaissance.

Ce livre est à mettre entre les mains d’amoureux de l’art Renaissance.

Par ses recherches, l’auteur réussi à lier plaisir de la lecture à celui de la culture picturale. J’ai appris une foule de choses.

J’ai découvert à travers les personnages, le quotidien du métier de fresquiste en l’an 1508, le déroulement d'un chantier, le fonctionnement d'une Bottega et toutes les émotions qui accompagnent une telle aventure : joies, déconvenues, souffrances.

Comment l’artiste a réalisé ses figures, la préparation des croquis, la composition des peintures (pigments et autres) puis, la vie quotidienne de Michel Ange, les ennuis avec sa famille et son homosexualité pas vraiment facile à vivre.

Parmi les soucis rencontrés par l’artiste, l’un des plus marquants : l'épisode des moisissures qui attaquèrent les premières scènes picturales et la force de Michel Ange ayant entrepris de tout détruire. ....embûches et autres soucis de la peinture à fresque.

Cette commande titanesque d’un Pape mégalomane, lui prendra près de 5 ans de sa vie.


Résumé

Il est évident qu'après ce roman, on ne peut plus regarder les fresques de la Chapelle Sixtine de la même manière, que l'on se rend compte du travail quasi-inhumain et le génie presque divin qu'elles ont nécessité. Un jour, je retournerai à Rome et porterai un nouveau regard sur chacune des scènes, personnages, prophètes, sibylles ou ignudis...






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