Après vingt ans de carrière dans le dessin et l’illustration, Geoffroy doit changer de profession.
Sans argent, au bord de la séparation, pour vivre, on lui conseille de trouver un « vrai » métier.
Mais quoi faire quand on a 42 ans et qu’on a tenu un crayon toute sa vie ?
De déconvenue en refus pur et simple, Geoffroy saisit la chance qui se présente quand on lui propose un remplacement dans un EHPAD.
Lui qui passait ses journées seul à sa table à dessin, se retrouve à faire la toilette à des malades d’Alzheimer, à aider des employés débordés et à faire face à une direction qui n’a pour objectif que de réaliser des profits pour le bien-être des actionnaires aux dépens de celui des pensionnaires.
Mon ressenti
"Prends bien soin de toi" ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Oui l'auteur s'épanche un peu beaucoup sur son sort et semble prendre un travail auprès des ainés par défaut, oui il aborde la vie dans les Hepad (Établissement d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes), oui il rencontre quelques pensionnaires et relate la situation économique des ces établissements, et ?
Point positif, cette expérience lui permettra de remettre le pied à l'étrier. Mais pourquoi diantre afficher le plus souvent des visages triste.
Quel est le vrai sujet de ce livre ?
La remonté des ténèbres de l'auteur ou le vécu des résidents des Hepad ?
Les deux sujets sont grave et difficile à mettre en page même si dans ce roman graphique le dessin est agréable.
J'ai eu du mal à accrocher, les idées ont été pour moi non approfondies, il manque ce petit je ne sais quoi qui donne du corps au texte, du pep à l'histoire.
La précarité, la fin de vie sont deux sujets qui auraient mérité plus.
J'ai eu comme une impression que l'auteur raconte sa propre histoire d'une manière très détachée.
Vite fait, on passe au suivant.
J'ai pu bénéficier de cette lecture grâce à la masse critique privilégiée de Babélio et aux éditions Bambou que je remercie.