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Saga familiale, amour et résilience

Les déracinés de Catherine Bardon




Autriche, 1930.

Lors d'une soirée où se réunissent artistes et intellectuels viennois, Wilhelm, jeune journaliste de 25 ans, rencontre Almah.

Très vite la montée de l'antisémitisme vient assombrir leur histoire d'amour.

Malgré un quotidien de plus en plus menaçant, le jeune couple attend 1939 pour se résoudre à l'exil. Un nouvel espoir avant la désillusion : ils seront arrêtés en Suisse.

Consignés dans un camp de réfugiés, ils n'ont qu'un seul choix : faire partie des 100 000 Juifs attendus en République dominicaine après l'accord passé par le dictateur local Trujillo avec les autorités américaines.

Loin des richesses de l'Autriche, ils bâtiront, en plein cœur d’une jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir.

L'opportunité de se réinventer.


Mon avis

Qui a dit que, pour être un bon livre, il devait se terminer par une fin heureuse ?

« Les déracinés », se termine tristement mais, il y a une suite alors peut-être...

Ce livre est une page de l’histoire encore (tout du moins pour moi) peu connue.

Après les premiers chapitres qui se déroulent à Vienne, les protagonistes vont se décider à fuir leur patrie devant la montée du régime nazi. Leur rêve : l’Amérique. Ils vont y croire pendant plusieurs mois. Les quotas d’acceptation des exilés étant largement dépassés, l’opération s’avèrera impossible. Ce sera donc, vers une terre complétement inconnue par Wilhelm et Almah que leur route se poursuivra : la République Dominicaine.

Sous forme de saga familiales « Les déracinés » montre, la vie en communauté, la création d’un kibboutz, que contrairement aux apparences, aucune famille n'est parfaite … Aucune famille n'est dépourvu de petits secrets …

Voilà un livre qui nous rappellent que la vie même sous les tropiques, n'est pas une douce romance. Plus de 700 pages montrent, sous la plume de Catherine Bardon (dont c’est le premier roman), l'alliance parfaite entre fiction et réalité. L’auteur a su ancrer son histoire dans la grande Histoire sans que cela soit rébarbatif. La fin du livre approche… J'avoue avoir essayé de repousser ce moment.


Résumé

J'ai aimé ce côté réel.

A de nombreuses reprises, je me suis laissé emporter par cette aventure.

Ce côté « histoire vraie » découle également de la présence de nombreux faits historiques.

A suivre, « L’américaine » puis, « Et la vie repris son cours ». L’aventure ne se termine pas…


Note

19/20



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