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Dépaysement, humanité, sincérité

La Lionne de Katherine Scholes


En Tanzanie, avec sa fille Angel de sept ans, Laura, infirmière sillonne la brousse pour porter secours aux malades.

Un jour, la tragédie frappe : mordue par un serpent, Laura meurt sur le coup, laissant Angel seule dans le désert.

Terrifiée, encerclée par les vautours et les hyènes, la petite fille est promise à une mort certaine.

Quand surgit une lionne… Non loin de là, Emma Lindberg, biologiste australienne, est venue visiter la station où travaillait sa mère, virologue décédée vingt ans auparavant.

Aidée de Daniel, docteur Masaï, la jeune biologiste se lance à la recherche de la petite fille. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, celui que chacun surnomme l’ « Homme aux lions », avait la réponse ?

D’un campement où animaux et hommes vivent en harmonie, aux étendus sauvages et dangereuses de la savane tanzanienne, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru...


Mon avis

La Lionne est un roman aux descriptions sublimes, un voyage au bout du monde, c’est un livre qui m’a embarqué au cœur de la Tanzanie, au milieu de la culture africaine.

On s'en prend plein les mirettes et les neurones, et ça fait du bien.

Cela dit, je ne m'attendais pas du tout à ça au niveau de l'histoire et à ma plus grande surprise, j'ai adoré.

Adoré parce que les animaux, comme les chameaux Mama Kitsu et Mototo, sont de vrais personnages.

L’auteur réussi l'exploit de donner une voix et une âme aux animaux, de les rendre accessibles.

La lionne et ses trois petits m'ont donné des frissons. Leurs instincts, émotions et réactions sont tellement bien décrits qu'on se surprend à ressentir la même chose.

Et voilà bien la magie de ce livre.

Je suis tombée amoureuse de ce livre, pour la simple et bonne raison qu'il n'a aucune prétention. A part celui de nous faire voyager vers un monde différent, de nous réapprendre quelques leçons de vie les plus élémentaires et de nous rappeler que les animaux ne sont pas des objets.

Parce que les animaux sont libérés d'une chose bien familière à l'Homme : l'égoïsme. Malgré cette fiction, derrière les mots, je me suis surprise à rêver que tout cela était possible. Je finirais donc par ces paroles empreintes de sagesse tanzanienne : "Hakuna Matata !" traduit par : « tout va bien » !!!


Note

18/20




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